Liens avec les cultures autochtones

Parc national des Prairies

La présence des Autochtones remonte à quelque 10 000 ans. Dès le XVII e siècle, les A’aninin (Gros Ventres) suivirent les troupeaux de bisons dans la région. Plus récemment, les Nakoda (Assiniboines), les Nehiyawak (les Cris), les Niitsitapi (Pieds-Noirs), les Dakota et les Lakota (Sioux) y habitèrent de façon saisonnière.

Les Premières Nations et les Métis

Depuis des siècles, la prairie est la terre des Autochtones qui ont allié leur vie à la migration des bisons. Ils sont venus, les uns après les autres : les A’aninin (Gros Ventres), les Nakoda (Assiniboines), les Nehiyawak (les Cris), les Niitsitapi (Pieds-Noirs), les Dakota et les Lakota (Sioux). Ils ont laissé des couloirs de rabattage du bison, des pointes de flèches et des cercles de tipis, qui sont encore visibles aujourd’hui.

Après la bataille de Little Big Horn qui les opposait à la cavalerie américaine, Sitting Bull et 4 000 Sioux Lakota se sont réfugiés sur cette terre. L’été, ils suivaient les troupeaux de bison, et l’hiver, ils établissaient des campements dans les vallées boisées et les ravins. Au fil des saisons, les Lakota se déplaçaient d’un lieu à un autre.

Durant des décennies, les Métis ont chassé le bison dans la région. On trouve des signes de leur présence dans les buttes Pinto Horse. Suivant la disparition du bison, les Métis se sont dispersés. Quelques familles se sont établies dans les hautes terres du mont Wood et d’autres près du lac Pelletier.

Le saviez-vous?

Il y a plus de 20 000 cercles de tipis dans le parc. Le parc comprend des milliers de sites archéologiques : il s’agit de l’une des plus importantes concentrations de ressources culturelles pré-européennes encore intactes au Canada.

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